Dans son impressionnant premier roman en prose "Soleil à coudre", Jean D'Amérique raconte avec une grande force verbale des conditions précaires. Et une enfance qui ne s'autorise pas seulement à travers le langage.
"Adieux impossibles", le nouveau roman de Han Kang, récemment récompensée par le prix Nobel, évoque les traumatismes transgénérationnels, une tendre amitié féminine et une mère retrouvée. Et aussi une forme d'espoir.
Les poèmes de Jörg Schieke dans "Silverman schickt mich" (Silverman m'envoie) séduisent par le charme de leur mystère, impossible à résoudre complètement, mais aussi par une réflexion poétique systématique sur l'héritage de la RDA.
Les arbres généalogiques sont pour beaucoup un sujet d'intérêt infini, mais un regard sur les différentes familles linguistiques est au moins aussi instructif.
Dans "Le Chant du prophète", récompensé par le prix Booker, Paul Lynch réussit à transformer notre présent politique fragile en une vision sombre, plus marquante que de nombreux essais politiques.
De quoi nous souvenons-nous si ce n'est des îles ? Dans la littérature et le cinéma comme dans la vie réelle. Et ce n'est pas seulement le récit qui compte.
De plus en plus de personnes craignent que l'humanité soit confrontée à un effondrement de la civilisation en raison du changement climatique et d'autres crises. Certains livres peuvent nous aider à mieux comprendre ce qui nous attend.
Dans "Der Teufelsgriff" (La poignée du diable), Lina Wolff raconte magistralement l'histoire d'un "amour fou" entre une Suédoise et un Italien à Florence