La version moderne de Roméo et Juliette de Ron Rash, "Le gardien de cimetière", sur une Amérique en pleine guerre de Corée, montre avec autant de tendresse que d'impitoyabilité que les déchirements actuels des Etats-Unis ont toujours existé.
Dans la société afghane traditionnelle, la honte a une fonction presque étatique, mais dans la diaspora afghane, elle trouve de nouvelles façons, non moins dramatiques, de s'exprimer
Le livre pour la jeunesse d'Alexander Kielland Krag, "Juste un peu de peur", traite d'un sujet important auquel les personnes concernées peuvent certes s'identifier, mais qui aurait pu être un peu plus audacieux.
Le recueil de poèmes "Streichhölzer" (allumettes) de Fabian Lenthe est une offre aussi agréable à lire que fraîche par rapport à la poésie contemporaine établie et très cotée.
Le roman d'Alhierd Bacharevič "Les chiens d'Europe" est un kaléidoscope, un cabinet de miroirs, un tour de montagnes russes endiablé, une fantaisie digne d'un trip sous LSD. En bref : une expérience de lecture exceptionnelle !
L'un des derniers grands narrateurs d'Europe est mort. Ismail Kadaré n'était pas seulement le chroniqueur d'un futur du passé, mais aussi le maître d'une langue cristalline, capable d'infliger des coupures comme un scalpel.
La dystopie afro-futuriste de Tlotlo Tsamaase "Womb City" est un amalgame furieux de "Minority Report" et de classiques cyberpunk, mais s'émancipe ensuite aussi souverainement que son héroïne post-féministe
Celui qui raconte en tant que "je" ne parle pas pour autant de ses propres expériences. Comment, de quel point de vue, nos auteurs préférés racontent-ils ? Le meilleur moyen de le savoir est de les inviter personnellement à parler avec nous.
"Seul un idiot n'achèterait pas ce livre" d'Oksana Havryliv est une enquête humoristique sur les insultes, les jurons et les souhaits, ainsi qu'un voyage éclairant à travers différentes cultures et tabous.
Après de nombreuses années, l'œuvre principale de Manès Sperber, sa trilogie de romans "Qu'une larme dans l'océan", est enfin à nouveau disponible. L'éditeur Rudolf Isler explique dans un entretien pourquoi Sperber est encore si important aujourd'hui